« Est-ce que la vie est bonne pour toi ? »

Moi, je suis bonne pour moi!

Lorsqu’on me demande si « la vie est bonne pour moi », je réponds : « La vie, je ne sais pas, mais moi, heureusement, j’ai appris à être bonne pour moi ! »

Malheureusement, la dépendance affective nous a enseigné que si nous étions chanceux, nous ne traverserions pas d’épreuves, et, alors, que la vie serait « bonne pour nous ».

Nous n’avons pas de contrôle sur la réalité extérieure

Or, nous ne contrôlons pas ce que la vie nous amène à traverser comme expériences plus ou moins difficiles… C’est donc une chance que notre bonheur ne dépende que du « JE ».

Le libre arbitre

Lorsque je dis « JE », je parle de la liberté que nous possédons, soit le libre arbitre, qui nous donne le potentiel d’apprendre le bonheur.

Tout au long de notre vie, nous aurons toujours deux façons de nous regarder, de regarder les autres et les évènements : je me nuis et je me détruis OU je m’aide et je me bâtis.

Se remettre en question

Cependant, une grande partie de l’humanité refuse encore de se remettre en question et continue de croire qu’il est normal d’avoir en soi des habitudes mentales nuisibles comme chialer, se culpabiliser, se dévaloriser, être pessimiste (voire fataliste), s’aigrir, être impulsif, avoir des réactions colériques, vivre de l’impatience, etc.

Cessons de compter sur ce que la vie fera de notre avenir et comprenons plutôt qu’il est grand temps de sortir de cette passivité, de cette pensée magique selon laquelle le bonheur nous sourira en changeant de décor, de conjoint, de job ou de vie !

Le bonheur est un chemin

Le bonheur est un chemin. Il nécessite notre volonté de travailler à guérir toutes les croyances négatives que nous avons en nous. Ces croyances maintiennent nos mauvaises habitudes mentales, qui, elles, sont réellement aux antipodes du bonheur !

Affectueusement,

Ginette Carrier


NOTION DU BONHEUR Extrait du livre L’amour : véritable chemin du bonheur 1

NOTION DU BONHEUR

Le bonheur est le but de la vie. Il peut être perceptible par notre manière d’être mais il est toujours le résultat des croyances que nous nourrissons consciemment et inconsciemment à notre sujet, face aux autres et aux
choses de la vie. Pour que ce résultat mène au bonheur, il doit provenir d’un mental aidant, aimant. On parle alors de la qualité de l’amour de soi qui se manifeste par une attitude aidante vis-à-vis de soi-même, de la vie
et des autres.
Le bonheur se traduit par des sentiments agréables de paix, de joie, d’amour, de respect, de patience et de compassion. Le bonheur ne signifie pas que la vie devient un conte de fée. Il signifie plutôt que l’individu est heureux et que son état de bien-être et d’amour intérieur fait que la souffrance, le stress, l’inquiétude et le trouble sont de moins en moins présents. Mais quand ils le sont, ils sont gérés de façon aimante et aidante.
Notre difficulté à trouver le bonheur résulte du fait que nous sommes inconscients de notre discours mental et que nous ignorons le fonctionnement humain sur le plan affectif. Nous cherchons le bonheur dans le « faire » et « l’avoir » alors qu’il est intrinsèque à l’être et résulte d’une façon de penser constructive et responsable. Une personne véritablement heureuse est obligatoirement aimante, aidante et responsable de ses besoins affectifs.

Nous pouvons aspirer à devenir heureux en comprenant que notre santé mentale est primordiale à l’atteinte du bonheur. Le but de l’autonomie affective est de créer notre bonheur en retrouvant notre équilibre
affectif et émotionnel afin de développer l’amour de soi. Cela signifie qu’il faut apprendre à connaître nos besoins essentiels et avoir la volonté de devenir responsable de les combler.

Le bonheur véritable n’est donc pas dans les possessions matérielles, dans notre travail ou dans ce que les autres pensent de nous, mais bien dans notre capacité à être aimant.
En résumé, le potentiel d’être heureux se trouve déjà dans chaque individu, il suffit de le développer pour qu’il s’épanouisse indépendamment de l’époque, du contexte politique, de la culture ou de tout autre aspect qui concerne l’environnement extérieur à l’individu. Il est possible d’atteindre le bonheur n’importe quand et n’importe où!


Le potentiel d’être heureux se trouve déjà dans chaque individu

il suffit de le développer pour qu’il s’épanouisse indépendamment de l’époque, du contexte politique, de la culture ou de tout autre aspect qui concerne l’environnement extérieur à l’individu. Il est possible d’atteindre le bonheur n’importe quand et n’importe où!


POUR EN APPRENDRE PLUS

  1. . L’amour : véritable chemin du bonheur. Les éditions anonymes, Montréal, 2018, p. 28.

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