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C’est en 1991 que j’ai mis au point mon approche. Ce moment est très important dans ma vie. En effet, après de nombreuses démarches et lectures qui me laissaient toujours prisonnière de mes réactions émotionnelles intenses et de ma souffrance affective, je pouvais enfin mettre un terme à ma quête.À cette époque, j’exerçais le travail social. J’ai donc pu passer par le vécu d’autrui pour mettre ma belle découverte à l’épreuve.Eurêka ! Mes recherches et mes
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Nous célébrerons d’ici peu la naissance du Roi de l’Amour et de la Paix, qui est venu nous montrer comment mettre en pratique les vertus d’amour enseignées par les prophètes qui le précédaient. Pourtant, après plus de 2000 ans, il est rare que l’on emprunte ce beau chemin qui peut pourtant changer le monde.Nous nous souhaitons tous bonheur, paix, joie, santé et prospérité, mais pourquoi ces souhaits restent-ils souvent lettre morte pour la plupart des
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Et c’est une croyance nuisibleAujourd’hui Je souhaite vous mettre en garde face à une perception extrêmement nuisible, mais malheureusement très à la mode: Celle de croire que « plus une professionnelle charge cher, plus elle est compétente ».Cette croyance donne lieu à une dérive qui amène certains humains à s’enrichir au détriment des autres. C’est d’autant plus vrai en santé mentale étant donné la multitude de personnes qui ne se sentent pas heureuses et qui cherchent
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Ginette Carrier nous donne quelques mots sur ce sentiment de culpabilité trop fréquent dans nos viesVersion podcast CULPABILITÉ Extrait du livre L’amour : véritable chemin du bonheur 2 IRRATIONNEL : CULPABILITÉ (ANTIDOTE : ACCUEIL ET COMPRÉHENSION) (…) Au fil du temps, j’ai observé que la plupart d’entre nous souhaitons être compris des autres. La culpabilité démontre à la personne qui la nourrit à quel point elle manque de compréhension envers elle-même et autrui.Il m’est fréquent de
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À toutes les personnes qui souffrent du sentiment d’injustice : lisez ce texte attentivement.La guérison de ce sentiment douloureux est entre nos mains!Il est primordial de comprendre que nos sentiments ne nous parlent jamais de la réalité extérieure à nous, mais toujours de nos croyances face à celle-ci. C’est une excellente nouvelle, car cela signifie que la guérison de ce sentiment douloureux est entre nos mains!Oui, il y a bien des injustices en ce bas monde!
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Moi, je suis bonne pour moi!Lorsqu’on me demande si « la vie est bonne pour moi », je réponds : « La vie, je ne sais pas, mais moi, heureusement, j’ai appris à être bonne pour moi ! »Malheureusement, la dépendance affective nous a enseigné que si nous étions chanceux, nous ne traverserions pas d’épreuves, et, alors, que la vie serait « bonne pour nous ».Nous n’avons pas de contrôle sur la réalité extérieureOr, nous ne contrôlons pas ce que la vie nous
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Mes vœux pour Noël et la nouvelle AnnéeNoël est à nos portes. Cette célébration, dans ses fondements véritables, se voulait la Fêtes d’une naissance. Pas n’importe quelle naissance, celle du petit Jésus qui apportait la bonne nouvelle que tout bébé, sans aucune exception, était destiné à L’AMOUR. Autrement, sans amour véritable, l’être humain est condamné à la souffrance voire à la détresse affective!Malgré tout, la terre entière a plutôt appris de son milieu que l’essentiel
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L’illusion d’être « positif »À notre époque, les gens subissent une influence qui les amène à se croire « positifs » lorsqu’ils fuient toutes les personnes considérées comme « lourdes » ou manipulatrices.Il y a plusieurs façons de se croire positif. Certains se disent positifs puisque, contrairement aux personnes qui se plaignent tout le temps, ils jouissent de la vie, ils s’amusent et ils sont toujours joyeux.D’autres se perçoivent positifs puisqu’ils apprécient ce que leurs parents ont fait pour eux, et
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En tant que parents, nous voulons à tout prix éviter de causer de la souffrance à nos enfants. Nous désirons leur permettre de devenir des adultes épanouis et heureux.La souffrance est affectiveTant que nous n’apprendrons pas à distinguer l’émotion du sentiment, nous aurons du mal à atteindre cet objectif. Pourquoi ? Parce que la souffrance ne provient pas des émotions : elle n’est pas émotive, elle est affective.Il nous faut donc apprendre le rôle de l’émotion
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Au cours des dernières années, en réaction à la traditionnelle punition, qui est inadéquate pour responsabiliser les enfants face à leurs différentes tâches, de nombreux intervenants auprès des enfants ont décidé de les récompenser pour les amener à écouter. On entend donc ce genre de formules : « Fais tes tâches et tu pourras par la suite “faire” ou “avoir” telle ou telle chose (récompense) ».En agissant ainsi, les intervenants ne semblent pas réaliser qu’ils maintiennent ces enfants
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L’humain est un être influençable, et il le restera. C’est une excellente nouvelle, car c’est comme ça qu’il apprend, qu’il évolue. En effet, nous sommes constamment influencés par ce qui nous entoure : nos amis, les événements, Internet, les idées des autres, la nature, les chansons ou toute autre source d’information intellectuelle ou sensorielle.L’objectif n’est pas de ne plus être influençable, mais de choisir nos influences, et ce, pour arrêter de prendre des chemins qui nous
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Avoir des émotions n’est pas un signe de faiblesseDans une société où l’émotivité nous apparait comme une faiblesse, nous enseignons à nos enfants à adopter des comportements destructeurs face à celles-ci. Ils cherchent alors à éviter leurs émotions, à les nier, à les divertir… Bref, à tenter de les contrôler au lieu de chercher à comprendre leur rôle et comment s’en servir pour grandir.En réaction à la négation des émotions (à leur rejet), certaines personnes
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J’ai peur de la mortAntidoteChange ta façon de voir la mort, va chercher de nouvelles connaissances. L’ignorance, est la mère de la peur! La mort fait partie de la vie. Il est donc essentiel d’apprendre à perdre. Plusieurs livres traitent de ces sujets et nous guident irrévocablement vers un changement graduel de nos croyances initiales. Exactement comme si je souffrais de ne rien connaître en plomberie et désapprouverais de devoir toujours faire venir le plombier
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Quand les gens se glorifient d’être « perfectionnistes », je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire en coin. C’est parce qu’il faut vraiment être inconscient des dommages que ce pattern cause dans notre vie pour en être fier. D’ailleurs, l’expression consacrée « éternel insatisfait » caractérise bien la personne aux prises avec ce pattern. Avant toute chose, nous devons comprendre que souffrir de la volonté de perfection (pattern du perfectionnisme) n’a rien à voir avec la volonté –
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Nous avons appris à croire que c’est dans l’action que nous faisons bouger les choses. En vérité, cela est un problème qui fait obstacle à notre autonomie affective, et donc à notre maturité. En effet, l’autonomie affective nous responsabilise à travailler sur nous-mêmes avant de parler ou de régler la situation objective. Quant à l’immaturité, dans les faits, elle n’est ni dans la communication ni dans l’action, mais plutôt dans la « guerre » et dans la
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Selon moi, une grande majorité de parents confondent « patience » et « endurance » et sont confrontés à la croyance suivante : « Ma patience a des limites ! » En réalité, si notre patience a des limites, c’est qu’il s’agit plutôt d’endurance (ce qui, dans les faits, constitue une preuve de manque de patience). Contrairement à la patience, l’endurance répète dix fois avant de « péter sa coche ». Ce qu’il y a de plus terrible dans ce cercle vicieux, c’est que l’enfant
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En début de thérapie, s’il est une question à laquelle je réponds inlassablement, c’est bien la suivante : « Quelle est la différence entre une émotion et un sentiment ? » À première vue, cette question peut sembler banale… Pourtant, notre ignorance à ce sujet a été à la source de beaucoup de souffrance dans l’humanité, et elle l’est encore aujourd’hui. Penchons-nous sur les conséquences de cette ignorance. Dès leur plus tendre enfance, les enfants vivent des émotions. Les
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Il s’avère que certaines personnes critiquent avec mépris (avec une intention péjorative) le mouvement d’adhésion à la pratique de l’autonomie affective, telle que je l’enseigne, et qui le qualifient de « secte ». Jamais je n’aurais cru qu’un jour je doive clarifier à ce point la démarche d’aide que j’ai découverte à force de travail sur moi et que j’ai eu la chance d’enseigner en pratique privée comme travailleuse sociale depuis 1991. Par conséquent, et étant donné
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Lorsque les gens arrivent en thérapie, voici l’une des croyances redoutables qui me déplait le plus d’entendre : « Moi, j’ai eu de bons parents ». À ce moment, je sais que l’éveil de ces personnes sera plus ou moins brutal. Malheureusement, les parents se réjouissent de se faire dire : « Moi, en tout cas — maman et papa —, je trouve que vous avez été de bons parents et j’éduque mes enfants de la même façon ». Pour
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Nous connaissons tous ce proverbe… Or, personnellement, j’ai mis des années avant d’en comprendre le véritable sens. En 1986, j’ai tenté de m’inscrire au baccalauréat en travail social en tant qu’étudiante adulte, comme on en faisait la promotion à cette époque dans les universités. Je dis bien « tenté » puisque, pendant trois années consécutives, alors que je poursuivais mes cours à l’UQAM, on m’a refusé mon admission. Pourtant, pour le programme en travail social, j’avais à
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De nos jours, il est à la mode de gérer les problèmes de nos enfants par la médication. Pour en arriver là, nous avons sans doute oublié : que nous avons nous-mêmes été des enfants ; et que les enfants n’ont certainement pas les mêmes priorités et intérêts que les adultes. En vérité, nos attentes envers les enfants sont souvent irréalistes : être sages, être à l’écoute, être concentrés pendant de nombreuses heures, exceller dans toutes les
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Cette croyance (« Si c’était la bonne personne, ce serait facile ») fait des ravages dans les relations de couple, tout comme celle voulant que nous devrions rencontrer notre « âme sœur ». D’ailleurs, aux adeptes de cette dernière, je rétorque souvent, à la blague : « J’espère pour toi que cette personne ne mourra pas demain ! » Avant de nous réjouir d’une dynamique de couple « facile », prenons le temps de discerner si elle l’est pour les bonnes raisons. En effet, certains
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En général, les gens « généreux » sont malheureusement bien loin de se douter que leur générosité est, en vérité, une programmation extrêmement nuisible de leur enfance. Je m’explique : enfants, nous avons été culpabilisés par le chantage affectif de nos parents qui, désirant nous enseigner l’empathie et la générosité envers autrui, nous servaient des phrases du genre : « Si tu ne donnes pas, tu n’auras pas d’amis. » « Les autres aiment ça, les gens généreux. » « Cesse d’être égoïste et
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Je suis toujours désolée d’entendre des commentaires comme ceux-ci : « C’est normal qu’il se soit ôté la vie, avec ce qu’il traversait… » ou (en rapport avec le suicide des deux jeunes intervenantes à la Direction de la protection de la jeunesse [DPJ], qui est survenu récemment) « Ce mal-être est lié à la surcharge de travail, à l’obligation qu’ont les travailleurs sociaux à toujours faire plus vite, et ce, tout en voyant des situations extrêmement difficiles sur
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Voici une croyance populaire qui fait beaucoup de ravages, surtout dans les relations de couple. D’emblée, nous devons comprendre que notre affectivité (notre « cœur ») est assujettie à notre tête, c’est-à-dire à notre façon de penser. Et que notre tête possède l’immense potentiel d’apprendre, de comprendre, d’étudier, de réfléchir, de méditer, etc. Depuis la nuit des temps, c’est elle qui nous permet d’évoluer dans toutes les sphères de la vie. Malheureusement, à cause d’une mauvaise compréhension
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Cette terrible croyance, à laquelle malheureusement trop de gens adhèrent, a de fâcheuses conséquences dans nos vies. Premièrement, s’il me fallait être passée par les mêmes expériences qu’une autre personne pour être en mesure de la comprendre, je serais très limitée comme thérapeute dans ma capacité de l’aider… Fort heureusement, je n’ai pas vécu toutes les expériences pour lesquelles les gens me consultent. D’ailleurs, les réactions de certaines jeunes mères illustrent l’illogisme de cette croyance.
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Nous retrouvons probablement autant de définitions de ce terme qu’il y a de thérapeutes qui accompagnent l’être humain sur le chemin de leur bonheur ! Puisque ces définitions ne sont pas toutes en mesure de nous guider vers le bonheur, je trouve important de clarifier l’autonomie affective à la lumière de ce que j’ai personnellement découvert, expérimenté et développé. C’est d’ailleurs pour propager cette connaissance que j’ai écrit mon livre et fondé l’École d’autonomie affective. D’emblée,
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Qu’en est-il de nos résolutions du jour de l’An ou « promesses du jour de l’An » (dit avec une pointe d’ironie, puisque nos expériences passées nous ont amenés à nous méfier de nous-mêmes) ? Lorsque nous réussissons à les tenir, nous sommes enfin « fiers » de nous. Or, nous ne réalisons pas que, trop souvent, nous avons simplement remplacé un mécanisme de compensation par une autre dépendance que nous jugeons de meilleur goût ou meilleure pour la santé.
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Depuis le début de la pandémie de COVID-19, nous remarquons de plus en plus la détresse affective de ce monde : anxiété face à notre avenir, peur de tomber malade, que nos proches meurent seuls… Vous êtes mieux placés que moi pour entendre ce qui vous inquiète. Certes, le virus fait des ravages. Par contre, dans l’histoire de l’humanité, ce n’est pas la première fois que nous faisons face à une pandémie ou à une catastrophe,
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La violence, qu’elle soit physique, psychologique ou verbale, restera toujours inacceptable. Pourtant, elle est si souvent banalisée (lorsqu’il s’agit de la nôtre) et dramatisée (lorsqu’il s’agit de celle des autres à notre égard). Un jour, j’ai constaté ma propre violence faite à mes enfants, moi qui m’étais si souvent plainte de la violence que j’avais subie sous toutes ses formes dans mon enfance. Et voilà qu’à mon tour, je reproduisais le connu… Sous prétexte qu’il
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En général, les gens endurent tellement longtemps avant de demander de l’aide que leur piège commun est le découragement. Selon moi, ce pattern terriblement douloureux, qui conduit peu à peu l’être humain vers le sentiment qu’il n’y a rien à faire pour arrêter sa souffrance affective, serait à l’origine de bien des maux comme la déprime et la dépression, voire le suicide. C’est dans l’ordre des choses, étant donné que nous avons tous appris à
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Explorons aujourd’hui les dérives de la croyance erronée voulant qu’être libre, ce soit faire ce que l’on veut, quand on le veut et, surtout, sans ne rendre de comptes à personne. Confortés dans cette croyance, nombreux sont ceux qui vont revendiquer leur droit à la liberté. Du moins, dans la culture nord-américaine. Dans ce court texte, je traite notamment des personnes qui se disent et se veulent libres surtout pour avoir le loisir de multiplier
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Il n’est pas rare de croiser des personnes qui souffrent d’opposition à la routine : « Je déteste la routine ! », les entendons-nous déclarer. Pourtant, comme je me plais à le répéter, notre vie est très routinière : nous nous levons tous les matins, nous déjeunons, nous prenons notre café, nos enfants se lèvent et se chicanent, nous courrons pour la garderie ou l’école, nous partons travailler… De retour à la maison, nous devons faire les repas… Et nous
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En 1985, lorsque j’ai fait ma demande d’admission à l’UQAM, je nourrissais cette croyance erronée : « Quand on veut, on peut. » Or, j’ai expérimenté les conséquences de la croyance qui s’oppose radicalement à celle-ci, soit : « Les personnes démunies, quelles qu’elles soient, ne pourront jamais s’en sortir. Les pauvres, il faut les prendre en charge. » Ce qui m’a valu un échec à cette première demande d’admission. D’emblée, voici comment la logique de l’autonomie affective se définirait ici :
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Pourquoi l’orgueil, cette habitude cognitive, est-il si redoutable ? Parce que cette prison cognitive (aussi appelée « habitude de penser immature » ou « habitude mentale nuisible ») enferme l’être humain dans le « paraître » et la volonté infantile de se défendre du regard des autres. Elle est donc diamétralement opposée au bonheur, qui, lui, exige de guérir de l’image que nous projetons sur les autres. De l’autre côté, l’amour (donc la maturité affective) responsabilise l’être humain à se mettre au
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Notre immaturité affective nous fait rejeter ce que nous ne connaissons pas. Dès que les autres ne partagent pas nos opinions, nous portons des jugements de valeur destructeurs. Citons quelques exemples : « Les personnes se réfugient dans la religion parce qu’elles ont peur de la mort… Franchement ! Tu votes pour tel parti politique, c’est complètement nul !… Tu t’intéresses à la théorie du complot ? T’es un conspirationniste… Il y a juste les caves qui pensent comme toi…
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Ne plus trouver de sens à sa vie est un état d’esprit que nous avons possiblement tous éprouvé ou que nous éprouverons peut-être un jour. Il s’agit d’un sentiment extrêmement douloureux qui pousse certaines personnes à choisir de s’ôter la vie. Comme tout sentiment négatif, celui-ci provient du fait que notre milieu familial et social nous a enseigné, dès l’enfance, que notre bonheur viendra des choix extérieurs que nous poserons en nous dictant ce que
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Avant tout, je tiens à remercier celles et ceux qui m’envoient des idées d’écriture. Dans le présent texte, je vais parler de l’amour, un sujet qui nous concerne toutes et tous. Voici une vision erronée de l’amour qui est fort répandue, du moins, dans notre société : « Ou bien il t’aime ou bien il ne t’aime pas. N’essaie jamais de convaincre quelqu’un de ta valeur. Si quelqu’un ne t’apprécie pas, il ne te mérite pas. Respecte-toi
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En général, nous endossons et revendiquons le droit de haïr, de nourrir du ressentiment, de l’intransigeance, de la colère, voire le droit de nous venger du mal que les autres nous ont fait. Alors, d’un commun accord, nous nous entendons pour faire la guerre contre l’agresseur… La guerre fait donc des ravages en nous, et autour de nous. Autour de nous, parce qu’on peut trouver un ennemi en un frère, une sœur, un père, une
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Les gens qui ne veulent pas entendre parler du travail sur soi avancent souvent cet argument, qui relève du pattern du scepticisme : « Oui, mais l’autonomie affective, ce n’est pas prouvé scientifiquement ». Cette croyance est terrible parce qu’elle garde certaines personnes passives face à leur autonomie affective. Or, avant d’aller plus loin, il est important de préciser que prendre le temps de vérifier l’information et les sources de celle-ci est une habitude très mature : on parle
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Il n’est pas rare qu’on nous demande d’exprimer nos sentiments aux autres, en précisant qu’ils ne pourront pas les nier, puisque ce sont les nôtres. Cette erreur monumentale existait déjà lorsque je consultais (dans les années 1980). Fidèle à cet enseignement fallacieux, je me rappelle ces lettres que j’écrivais et que je lisais à mon père, qui m’écoutait religieusement en espérant que je finirais par cesser de souffrir. Évidemment, après m’être ouvert ainsi le cœur, je
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Le sentiment de culpabilité, causé par notre manque de compréhension et nos jugements destructeurs envers nous-mêmes, est très souffrant. Dans notre grande ignorance, nous nourrissons la volonté d’être parfait, illimité, irréprochable, super-femme ou super-homme ayant toujours raison, toujours l’idée géniale ; la volonté de tout savoir, de tout comprendre, et ce, avant même d’avoir appris.D’ailleurs, le confinement imposé par la COVID-19 a offert un beau cadeau pour les parents : celui de les confronter à
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Cette semaine, j’ai décidé de mettre de côté la COVID-19 pour traiter d’un sujet extrêmement important : l’amour.À la radio, sur une fréquence qui semble populaire auprès des jeunes, j’ai entendu un animateur affirmer catégoriquement qu’avant de pouvoir choisir notre partenaire pour la vie, il fallait, au préalable, avoir connu dix partenaires sexuels.Comment pouvons-nous continuer d’enseigner à l’être humain à nourrir cette superficialité à faire pleurer ? Si nous réalisions à quel point nos croyances
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Quand je me rappelle qu’à l’âge de 14 ans, je me suis retrouvée du côté des « dysfonctionnels », j’éprouve une grande joie. Aux yeux de la société, les dysfonctionnels sont ceux qui dérangent, parce qu’ils n’arrivent pas à compenser leur vide affectif par le « paraître », le « faire » et «l’avoir».Avant cet âge, je souffrais tout autant, mais le pattern du « faux gentil »* me faisait tout refouler. Ma « chance
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Je me sers ici de cette affirmation pour illustrer deux problématiques propres à notre immaturité affective : notre propension à généraliser et notre méconnaissance du rôle de nos émotions.En vérité, nous sommes tellement habitués à prendre notre réalité émotionnelle pour la réalité (comment nous interprétons les évènements et, donc, comment nous réagissons face à ceux-ci), que nous la projetons dans la tête de tous (« Le déconfinement, ça fait peur ! »). Pourtant, la réalité
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La fameuse expression « Je n’ai pas le goût, donc je ne le fais pas » donne une pseudo-illusion de liberté ! Il n’est donc pas étonnant de voir des gens habitués de s’attacher à cette programmation nuisible et de constater qu’ils la transmettent à leurs enfants. Dans le contexte de la COVID-19, on en mesure les effets par les refus de respecter les différentes alternatives mises en place pour tenter de trouver des solutions
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Voici une croyance que j’ai très souvent entendue : « Le véritable bonheur est un chemin personnel, individuel, qui ne concerne personne d’autre que celui qui l’emprunte. C’est à cette personne de définir le chemin de son bonheur ».Cette conception est terrible parce que, dès lors, toute remise en question devient impossible : la personne considère ne pas avoir besoin d’apprendre.S’il est vrai que chacun doit décider pour soi et par lui-même ce qui crée
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J’ai trop souvent entendu l’idée voulant que « faire du travail sur soi » signifie « prendre du temps pour se découvrir ». Quelle perception erronée !En vérité, le travail sur soi est la connaissance de nos différentes réalités plus abstraites, puisque jamais fréquentées. En fait, il s’agit, dans un premier temps, de récupérer notre corps émotionnel pour découvrir les patterns inconscients que nous projetions sur la réalité extérieure. Il est essentiel de découvrir les
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En 1991, à mes débuts en relation d’aide, ce qui m’a le plus frappée, c’était la quantité de gens souffrant d’anxiété, de crises de panique et de troubles obsessionnels-compulsifs (TOC). En fait, je prenais conscience que nous étions tous plus ou moins prisonniers de l’habitude de partir dans notre imaginaire de façon négative.Heureusement, grâce au processus d’autonomie affective que j’avais déjà mis en place, je commençais à responsabiliser les gens à prendre l’habitude de se
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Pour qui et pourquoi le confinement est-il une expérience difficile ? Pour la plupart des personnes qui sont restées des inconnus pour elles-mêmes et qui, avant même l’avènement de la COVID-19, continuaient de divertir leur vie, de croire que leur bonheur venait de la réalité objective, soit du « faire » et de « l’avoir ». Ce sont ces mêmes personnes qu’on entend dire : « Je vais très bien, tu sais : je fais
- . L’amour : véritable chemin du bonheur. Les éditions anonymes, Montréal, 2018, p. 33.
- . L’amour : véritable chemin du bonheur. Les éditions anonymes, Montréal, 2018, chapitre 77.
- . L’amour : véritable chemin du bonheur. Les éditions anonymes, Montréal, 2018, chapitre 87.
- . L’amour : véritable chemin du bonheur. Les éditions anonymes, Montréal, 2018, p. 28.
- . L’amour : véritable chemin du bonheur. Les éditions anonymes, Montréal, 2018, p. 181.
- . L’amour : véritable chemin du bonheur. Les éditions anonymes, Montréal, 2018, p. 185.
- . L’amour : véritable chemin du bonheur. Les éditions anonymes, Montréal, 2018, p. 187.
- . L’amour : véritable chemin du bonheur. Les éditions anonymes, Montréal, 2018, p. 130.
- https://www.inspq.qc.ca/publications/2720, consulté le 11 novembre 2021.
- L’amour : véritable chemin du bonheur, Les Éditions Anonymes, 2018, p.71
- Dictionnaire de politique La Toupie, <https://www.toupie.org/Dictionnaire/Secte.htm>, page consultée le 18 mai 2021.
- Définitions tirées du dictionnaire de politique La Toupie, <https://www.toupie.org/index.html>, pages consultées le 18 mai 2021.
- « La manipulation mentale déshumanisante est inhérente à tout système totalitaire. Le nazisme comme le stalinisme furent de formidables manipulations. Les sectes adoptent ces mêmes méthodes avec une diversité de moyens et d’applications. » Fillaire, Bernard. Les Sectes, Flammarion, 1994.
- Tableau des habitudes mentales, par Ginette Carrier. Dernière modification : septembre 2020.
- En physique, la variable enthalpie est une quantité reliée à l’énergie d’un système thermodynamique.