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J’ai peur de la mort

Antidote Change ta façon de voir la mort, va chercher de nouvelles connaissances. L’ignorance, est la mère de la peur! La mort fait partie de la vie. Il est donc essentiel d’apprendre à perdre. Plusieurs livres traitent de ces sujets et nous guident irrévocablement vers un changement graduel de nos croyances initiales. Exactement comme si je souffrais de ne rien connaître en plomberie et désapprouverais de devoir toujours faire venir le plombier : je pourrais […]

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« Si je ne dis rien, c’est signe que j’accepte »

Nous avons appris à croire que c’est dans l’action que nous faisons bouger les choses. En vérité, cela est un problème qui fait obstacle à notre autonomie affective, et donc à notre maturité. En effet, l’autonomie affective nous responsabilise à travailler sur nous-mêmes avant de parler ou de régler la situation objective. Quant à l’immaturité, dans les faits, elle n’est ni dans la communication ni dans l’action, mais plutôt dans la « guerre » et dans la

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« Ma patience a des limites ! »

Selon moi, une grande majorité de parents confondent « patience » et « endurance » et sont confrontés à la croyance suivante : « Ma patience a des limites ! » En réalité, si notre patience a des limites, c’est qu’il s’agit plutôt d’endurance (ce qui, dans les faits, constitue une preuve de manque de patience). Contrairement à la patience, l’endurance répète dix fois avant de « péter sa coche ». Ce qu’il y a de plus terrible dans ce cercle vicieux, c’est que l’enfant

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Cordonnier mal chaussé

Nous connaissons tous ce proverbe… Or, personnellement, j’ai mis des années avant d’en comprendre le véritable sens. En 1986, j’ai tenté de m’inscrire au baccalauréat en travail social en tant qu’étudiante adulte, comme on en faisait la promotion à cette époque dans les universités. Je dis bien « tenté » puisque, pendant trois années consécutives, alors que je poursuivais mes cours à l’UQAM, on m’a refusé mon admission. Pourtant, pour le programme en travail social, j’avais à

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Médicamenter nos enfants

De nos jours, il est à la mode de gérer les problèmes de nos enfants par la médication. Pour en arriver là, nous avons sans doute oublié : que nous avons nous-mêmes été des enfants ; et que les enfants n’ont certainement pas les mêmes priorités et intérêts que les adultes. En vérité, nos attentes envers les enfants sont souvent irréalistes : être sages, être à l’écoute, être concentrés pendant de nombreuses heures, exceller dans toutes les

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« Je sais ce que tu ressens : je suis déjà passé par là »

Cette terrible croyance, à laquelle malheureusement trop de gens adhèrent, a de fâcheuses conséquences dans nos vies. Premièrement, s’il me fallait être passée par les mêmes expériences qu’une autre personne pour être en mesure de la comprendre, je serais très limitée comme thérapeute dans ma capacité de l’aider… Fort heureusement, je n’ai pas vécu toutes les expériences pour lesquelles les gens me consultent. D’ailleurs, les réactions de certaines jeunes mères illustrent l’illogisme de cette croyance.

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Qu’en est-il de la violence?

La violence, qu’elle soit physique, psychologique ou verbale, restera toujours inacceptable. Pourtant, elle est si souvent banalisée (lorsqu’il s’agit de la nôtre) et dramatisée (lorsqu’il s’agit de celle des autres à notre égard). Un jour, j’ai constaté ma propre violence faite à mes enfants, moi qui m’étais si souvent plainte de la violence que j’avais subie sous toutes ses formes dans mon enfance. Et voilà qu’à mon tour, je reproduisais le connu… Sous prétexte qu’il

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« Je déteste la routine ! »

Il n’est pas rare de croiser des personnes qui souffrent d’opposition à la routine : « Je déteste la routine ! », les entendons-nous déclarer. Pourtant, comme je me plais à le répéter, notre vie est très routinière : nous nous levons tous les matins, nous déjeunons, nous prenons notre café, nos enfants se lèvent et se chicanent, nous courrons pour la garderie ou l’école, nous partons travailler… De retour à la maison, nous devons faire les repas… Et nous

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« Si tu veux, tu peux »

En 1985, lorsque j’ai fait ma demande d’admission à l’UQAM, je nourrissais cette croyance erronée : « Quand on veut, on peut. » Or, j’ai expérimenté les conséquences de la croyance qui s’oppose radicalement à celle-ci, soit : « Les personnes démunies, quelles qu’elles soient, ne pourront jamais s’en sortir. Les pauvres, il faut les prendre en charge. » Ce qui m’a valu un échec à cette première demande d’admission. D’emblée, voici comment la logique de l’autonomie affective se définirait ici :

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« L’autonomie affective, ce n’est pas prouvé scientifiquement »

Les gens qui ne veulent pas entendre parler du travail sur soi avancent souvent cet argument, qui relève du pattern du scepticisme : « Oui, mais l’autonomie affective, ce n’est pas prouvé scientifiquement ». Cette croyance est terrible parce qu’elle garde certaines personnes passives face à leur autonomie affective. Or, avant d’aller plus loin, il est important de préciser que prendre le temps de vérifier l’information et les sources de celle-ci est une habitude très mature : on parle

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