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Sentiment de culpabilité

Version podcast CULPABILITÉ Extrait du livre L’amour : véritable chemin du bonheur IRRATIONNEL : CULPABILITÉ (ANTIDOTE : ACCUEIL ET COMPRÉHENSION) (…) Au fil du temps, j’ai observé que la plupart d’entre nous souhaitons être compris des autres. La culpabilité démontre à la personne qui la nourrit à quel point elle manque de compréhension envers elle-même et autrui.Il m’est fréquent de voir des gens s’opposer farouchement à l’idée que l’amour véritable de soi exige de se responsabiliser […]

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La perfection ou rien du tout !

La perfection ou rien du tout

Quand les gens se glorifient d’être « perfectionnistes », je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire en coin. C’est parce qu’il faut vraiment être inconscient des dommages que ce pattern cause dans notre vie pour en être fier. D’ailleurs, l’expression consacrée « éternel insatisfait » caractérise bien la personne aux prises avec ce pattern. Avant toute chose, nous devons comprendre que souffrir de la volonté de perfection (pattern du perfectionnisme) n’a rien à voir avec la volonté –

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La souffrance n’est pas émotive, mais affective

En début de thérapie, s’il est une question à laquelle je réponds inlassablement, c’est bien la suivante : « Quelle est la différence entre une émotion et un sentiment ? » À première vue, cette question peut sembler banale… Pourtant, notre ignorance à ce sujet a été à la source de beaucoup de souffrance dans l’humanité, et elle l’est encore aujourd’hui. Penchons-nous sur les conséquences de cette ignorance. Dès leur plus tendre enfance, les enfants vivent des émotions. Les

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« C’est une secte ! »

Il s’avère que certaines personnes critiquent avec mépris (avec une intention péjorative) le mouvement d’adhésion à la pratique de l’autonomie affective, telle que je l’enseigne, et qui le qualifient de « secte ». Jamais je n’aurais cru qu’un jour je doive clarifier à ce point la démarche d’aide que j’ai découverte à force de travail sur moi et que j’ai eu la chance d’enseigner en pratique privée comme travailleuse sociale depuis 1991. Par conséquent, et étant donné

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« Moi, j’ai eu de bons parents »

Lorsque les gens arrivent en thérapie, voici l’une des croyances redoutables qui me déplait le plus d’entendre : « Moi, j’ai eu de bons parents ». À ce moment, je sais que l’éveil de ces personnes sera plus ou moins brutal. Malheureusement, les parents se réjouissent de se faire dire : « Moi, en tout cas — maman et papa —, je trouve que vous avez été de bons parents et j’éduque mes enfants de la même façon ». Pour

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Cordonnier mal chaussé

Nous connaissons tous ce proverbe… Or, personnellement, j’ai mis des années avant d’en comprendre le véritable sens. En 1986, j’ai tenté de m’inscrire au baccalauréat en travail social en tant qu’étudiante adulte, comme on en faisait la promotion à cette époque dans les universités. Je dis bien « tenté » puisque, pendant trois années consécutives, alors que je poursuivais mes cours à l’UQAM, on m’a refusé mon admission. Pourtant, pour le programme en travail social, j’avais à

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« Si c’était la bonne personne, ce serait facile »

Cette croyance (« Si c’était la bonne personne, ce serait facile ») fait des ravages dans les relations de couple, tout comme celle voulant que nous devrions rencontrer notre « âme sœur ». D’ailleurs, aux adeptes de cette dernière, je rétorque souvent, à la blague : « J’espère pour toi que cette personne ne mourra pas demain ! » Avant de nous réjouir d’une dynamique de couple « facile », prenons le temps de discerner si elle l’est pour les bonnes raisons. En effet, certains

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Charité bien ordonnée commence par soi-même

En général, les gens « généreux » sont malheureusement bien loin de se douter que leur générosité est, en vérité, une programmation extrêmement nuisible de leur enfance. Je m’explique : enfants, nous avons été culpabilisés par le chantage affectif de nos parents qui, désirant nous enseigner l’empathie et la générosité envers autrui, nous servaient des phrases du genre : « Si tu ne donnes pas, tu n’auras pas d’amis. » « Les autres aiment ça, les gens généreux. » « Cesse d’être égoïste et

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« Je sais ce que tu ressens : je suis déjà passé par là »

Cette terrible croyance, à laquelle malheureusement trop de gens adhèrent, a de fâcheuses conséquences dans nos vies. Premièrement, s’il me fallait être passée par les mêmes expériences qu’une autre personne pour être en mesure de la comprendre, je serais très limitée comme thérapeute dans ma capacité de l’aider… Fort heureusement, je n’ai pas vécu toutes les expériences pour lesquelles les gens me consultent. D’ailleurs, les réactions de certaines jeunes mères illustrent l’illogisme de cette croyance.

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Qu’est-ce que l’autonomie affective ?

Nous retrouvons probablement autant de définitions de ce terme qu’il y a de thérapeutes qui accompagnent l’être humain sur le chemin de leur bonheur ! Puisque ces définitions ne sont pas toutes en mesure de nous guider vers le bonheur, je trouve important de clarifier l’autonomie affective à la lumière de ce que j’ai personnellement découvert, expérimenté et développé. C’est d’ailleurs pour propager cette connaissance que j’ai écrit mon livre et fondé l’École d’autonomie affective. D’emblée,

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« Je veux garder ma liberté »

Explorons aujourd’hui les dérives de la croyance erronée voulant qu’être libre, ce soit faire ce que l’on veut, quand on le veut et, surtout, sans ne rendre de comptes à personne. Confortés dans cette croyance, nombreux sont ceux qui vont revendiquer leur droit à la liberté. Du moins, dans la culture nord-américaine. Dans ce court texte, je traite notamment des personnes qui se disent et se veulent libres surtout pour avoir le loisir de multiplier

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« Si tu veux, tu peux »

En 1985, lorsque j’ai fait ma demande d’admission à l’UQAM, je nourrissais cette croyance erronée : « Quand on veut, on peut. » Or, j’ai expérimenté les conséquences de la croyance qui s’oppose radicalement à celle-ci, soit : « Les personnes démunies, quelles qu’elles soient, ne pourront jamais s’en sortir. Les pauvres, il faut les prendre en charge. » Ce qui m’a valu un échec à cette première demande d’admission. D’emblée, voici comment la logique de l’autonomie affective se définirait ici :

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L’orgueil : ennemi numéro 1 du bonheur

Pourquoi l’orgueil, cette habitude cognitive, est-il si redoutable ? Parce que cette prison cognitive (aussi appelée « habitude de penser immature » ou « habitude mentale nuisible ») enferme l’être humain dans le « paraître » et la volonté infantile de se défendre du regard des autres. Elle est donc diamétralement opposée au bonheur, qui, lui, exige de guérir de l’image que nous projetons sur les autres. De l’autre côté, l’amour (donc la maturité affective) responsabilise l’être humain à se mettre au

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