Et c’est une croyance nuisible
Aujourd’hui Je souhaite vous mettre en garde face à une perception extrêmement nuisible, mais malheureusement très à la mode: Celle de croire que « plus une professionnelle charge cher, plus elle est compétente ».
Cette croyance donne lieu à une dérive qui amène certains humains à s’enrichir au détriment des autres. C’est d’autant plus vrai en santé mentale étant donné la multitude de personnes qui ne se sentent pas heureuses et qui cherchent des réponses.
J’ai récemment appris que notre gouvernement allait jusqu’à payer des professionnels plus de 500$/h pour assurer un soutien psychologique aux personnes en détresse.
Important de vérifier les motivations !
Ces dernières années, j’ai été à maintes reprises sollicitée par des personnes qui souhaitaient faire augmenter les revenus de ma compagnie (École d’autonomie affective). Je n’ai rien contre recevoir de l’aide pour la publicité ou le marketing, mais à la condition que l’objectif premier soit de faire connaitre l’École pour lui permettre d’accompagner plus de personne vers la libération de leur souffrance.
Le taux horaire d’un professionnel ne veut rien dire au sujet de sa compétence ou de ses qualités de thérapeute. Le prix ne vous indique que l’ampleur du trou que cela fera dans votre portefeuille. Il est important de pousser plus loin l’analyse lors du choix d’un thérapeute. Si nous ne modifions pas nos critères de sélection lorsque nous magasinons un professionnel, nous encourageons les abuseurs pour ensuite se plaindre qu’il y a trop d’abus et qu’il faut toujours être sur ses gardes. Cherchez l’erreur!
Quand “aider” devient un prétexte pour s’enrichir
Posons-nous la question, si je suis prête à faire payer $500/h aux contribuables à une époque où la pauvreté augmente, où les salaires ne suivent absolument pas le coût du marché : Quel est donc mon intérêt premier « guérir l’autre de sa souffrance » ou profiter du système pour augmenter mon « Avoir » qui va parfaitement dans le sens de la dépendance affective qui croit trouver son bonheur dans le « faire » et « l’avoir » ? Le bonheur de l’être humain trouve son origine dans son état mental (c’est autant vrai pour le patient que pour le thérapeute).
L’amour véritable aura toujours comme priorité d’enrayer la souffrance dans le cœur des êtres humains !
Avec toute mon affection
Ginette Carrier
